Derrière ces mots barbares se cache une réalité toute simple : S’attacher à ne manger que ce qui est élevé ou ce qui pousse le plus près de chez soi. «Le locavorisme, consiste à ne s’alimenter qu’avec des produits locaux. Le locavore peut également être qualifié de «pétrophobe» ou de «saisonarien» (Le guide du locavore, Anne-Sophie Novel, ed. Eyrolles)
Ce mouvement a vu le jour aux Etats-Unis. Dès les années 80, un chercheur Tim Lang avait inventé la notion de «food miles» ou «kilomètre alimentaire». Le locavorisme s’est développé en Californie dans les années 2000 en réaction à la «malbouffe» générée par la société de consommation et favorisée par la grande distribution.
En France, pays de terroirs, le mouvement locavore est à la mode.
Adhésion à une Association pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP) pour l’achat hebdomadaire de paniers de fruits et légumes directement du producteur au consommateur, fréquentation des marchés bio même en ville ou encore lecture attentive des étiquettes pour connaître la provenance des produits.
Alors pour manger mieux, plus sain, soyez locavores et pétrophobes. Refusez de manger des fraises et des cerises à Noël.
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